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Sous La Poussi​è​re

by Whispering Tears

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Maison Planàterre
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Maison Planàterre Note: Paris (France), album long Jeu (lJ) de métal mortifère atmosphérique (atmospheric death metal) paru en 2009.

Ce groupe de Paris a fait paraître 'Carmina Lacrimosa', un album long Jeu (lJ) de 2001 chanté en anglais (sauf T04 'Complainte des âmes écorchées') qui manquait de finition (dans base de données à 192kbps, qualité musicale passable). En 2007, leur musique s'est raffinée et raffermie avec la parution d'un entre Jeu (eJ) 'Esprit souillé'. Et en 2009 paraissait cet album prometteur. Favorite track: Entaille Mon Âme.
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1.
Prémices 01:55
2.
Trahison souillant cette jouissance. Croire en cette bonté divine, approcher l'éternité par un regard Qui donne la force d'espérer, vivre. Comment être si aveugle ? La volonté n'est qu'illusion. Ne plus espérer. Ne plus croire. Seules les pulsions animent l'existence. L'esprit n'existe pas. Le corps est seul maître. Seul un désir demeure. Celui de les souiller un par un. Torture perpétuelle causée par mon éternel allié. Désagrégeant le peu d'humanité qu'il reste en moi. J'aimerais tant croire. Espérer. Un jour. Croire en... si seulement. Ris. Tant que tu peux. Vis. Pas moi. Se taire. Renflouer. S'éteindre. prends tout. Détruis même. Pas besoin. De toi. De rien. Si, de toi. Envie de croire. Jamais. Non. Ris. Amuse-toi. Prends tout. Toujours seul. Avec toi. Seul dans ce corps. Sombres et récurrentes pensées, douloureuses compagnes D'un éternel désespoir, générateur de maux Encrés dans les tréfonds les plus obscurs, Errant dans les limbes, une lancinante attente Depuis tant d'années à l'agonie. Seul où ? Qui sait. Pourquoi. Sortir de là. Non. Laisse-moi où je suis. Pour moi. Pour toi. Toi. Uniquement toi. Mourir entre tes mains. J'ai cru. Fermer les yeux. Ouvrir mon esprit. Détruis tout. Enfin. Ainsi soit-il. Sors-moi de là. Non. Oublie-moi. Je suis là. Oublie-moi. Regarde-moi. Tout ce qui m'importe. Ne plus entendre. Ne plus comprendre. Mais regarde-moi. Mourir.
3.
Déchiré entre des mouvements contradictoires, Entre félicité et douleur, au seuil de la démence. Un écoeurement pour ces assemblages de peaux Si altiers. Leurs parfums agressent mes sens. Ils m'entourent, se répandent sur mon enveloppe charnelle D'où sourdre une pitoyable marque de peine. Cette maladie se répand au sein de mon corps. Un héritage fatal sous cette parentèle tutélaire, Une appartenance qui se révèle être une maladie. Je me consume, m'éreinte par ce poison, Au seuil de la quiétude, un fantasme des jours paisibles. Sous la poussière, au bord de l'extinction. Un mur comme rempart à toute perception, Ne pouvoir dompter les tarasques Qui tournoient autour de ces cloisons. Recouvert par la poussière, devenir un être fait de cendres et de vide. Disparaître face à cette Ordalie. Ainsi recroquevillé sous un autre, la main posée sur la pierre glacée, En communion avec cet élément, qui se fait coruscent sous mes larmes. Le reflet d'un autre monde m'éblouit, M'invitant à la quiétude, à sombrer Eperdument dans des flots apaisant. Des clameurs raisonnent dans ma tête, qu'elles disparaissent à jamais. Sortez, laissez-moi, retirez vos griffes, de mes pensées, de mon esprit. Un idéal d'altérité ne peut suffire, encore, encore ces marques Qui tombent de mon âme, d'une couleur de cinabre.
4.
Aspirer encore et toujours à l'infini. Remuer de toute son impuissance L'immuable. Le souffle coupé, l'oeil languide, Le conscience piégée sous une toile d'épeire, Volonté brisée par le temps. Glisse entre ces doigts diaphanes. S'échappe par mille jours. Ne plus entendre, ne plus ressentir Cette condamnation et cette crise au paroxysme. Riez, gloire à votre triomphe, hurlez, je ne vous perçois pas. J'ahanais à suivre vos paroles, rongé par cette nature qui n'est pas la mienne. Un simple gémissement émane de mon âme. Une voix inarticulée, une voix qui a renoncé. La glaise approche lentement, inexorable. Perdre la raison, perdre sa propre essence. Trop désorienté sous cette oraison vespérale. Me voilà possédé, enfermé. Une imprécation irrévocable Corrode toute tentative d'élévation. Ces clameurs qui résonnent dans ma tête. Un appel au silence opiniâtre, je l'implore. Tous ces corps, ces sons, ces paroles, Cet amas de bruits et de chairs Exsudant sous l'oriflamme d'une caste Qui me prohibe toute exultation.
5.
Noyé sous un torrent d'amertume, Bercé par les larmes de l'inconscience, L'isolement croissant face à l'aporie D'une existence qui m'échappe Glisse entre les chaînes acerbes Qui entravent mon extraction de cette prison d'opale. Adieu parfums éthérés aux saveurs nocturnes, Adieu paysages désolés sous une lueur crépusculaire. Je ne veux garder à l'âme que le souvenir De visions transcendantes et d'abandon pur. Je mets ma main à la lame et entaille mon esprit, Sous une lueur éphémère l'apparition d'un regard Qui ne cesse de hanter ma conscience Depuis tant d'années. Les mânes tirent sur les liens. Le déterminisme n'est plus qu'une vague réminiscence D'un passé disparu par l'entaille de mon âme. Entaille mon âme.
6.
Silence 06:37
Attendre, voir le temps passer Sans réponse, aucun signe, Attendre un mot, un son. Mais rien, seule une image me parle. Je ne suis rien, le masque tombe. Vide, voilà ce que je suis. Voilà ce que ma conscience me dicte. Plus un bruit, seul mon souffle brise le silence. Seul, j'espère sans relâche. Mais à quoi bon. Rien, je ne suis plus rien. A mes yeux comme aux yeux de tous. Croire, espérer, attendre. Retenir son souffle. Se couper du monde. Rien. Des larmes de désespoir souillent ce sol. Le vent s'est levé dévoilant ce théâtre de misère. Ce corps inerte. Un corps perdu à jamais, Je me suis donné la mort. Rien n'a pu m'en empêcher, J'ai goûté au plaisir de mourir. Pas de regrets, j'accède enfin à mes désirs. Une larme... Signe inhérent à la douleur de la vie que je laisse derrière moi, Du semblant de joie jadis éprouvée, Mais à jamais oubliée. Personne pour me regretter. Je n'ai pas oublié mes promesses. Rester éternellement à ses côtés. Mais je suffoquais sous le poids de ma peine. Je l'ai vu grandir à mes côtés, Telle une flamme dévorant les vestiges d'un espoir souillé. A jamais. Pas de regret, pas de peine, Cette mort n'est qu'évasion. Libération, purification.
7.
Croyant ces mots, j'ai fermé les yeux, Ouvert mon âme à ces paroles. J'ai cru, ressenti, confiant. Tout n'était qu'illusion. Mensonges abjects et repoussants. J'ai fermé les yeux, bu ces paroles. Je m'en suis enivré, Pour enfin ouvrir les yeux. Croire en la vie, croire en l'existence, Funeste erreur. Bafoué et trahi, rêvant d'une autre vie. Vide, tellement vide, voulant vivre pleinement. M'accrochant à l'espoir d'exister. Rien n'y fait, impression d'être de trop. Pas à sa place. Pas lieu d'être. Pas lieu d'exister. J'ai nié, j'ai cru. Mais l'évidence m'est apparue. Je ne peux qu'hurler au fond de mon esprit. Personne n'entend, personne ne comprend. Sortir du trou noir qui m'entoure. Perte de tous mes sens. Les ténèbres m'envahissent, Mes pensée se teintent d'obscurité. Peu d'alternatives s'offrent à moi. Le désespoir me guette, pas d'échappatoire possible. Je succombe à son sinistre appel. Il pénètre mon esprit. Occupe les tréfonds les plus obscurs de mon âme, Me ronge de l'intérieur, m'invitant à la folie. Désespoir ancré en moi, liés pour l'éternité. Sombre présage.
8.
Des cendres s'élèvent sous mes pas, Investissent mon espace, prennent place. Autour de mon enveloppe charnelle, Plus pures que l'air que je respire, Une atmosphère congrue. Un passage scabreux vers une nouvelle ère. Une assertion difficile à assimiler. Mon corps recouvert de cendres, Se noie sous l'étendue d'un ciel Qui se déploie au dessus de moi. Mêlant l'obscur au coruscant, Noyé sous cette étendue troublante Prête à me recouvrir de quiétude. Enfin rasséréné. Fuir cet abattement, ce rire sardonique Qui hante mes pensées les plus enfouies. Des particules infimes investissent chaque parcelle de ma peau. Je suffoque de l'intérieur, le vertige sous ce jour qui fuit. Des douleurs létales sonnent, insistantes, des carillons péremptoires de souffrance. Pas un mot, pas un bruit, n'émanent d'autre lieu que de cet esprit. Sous les vestiges d'un édifice à la gloire de songes bifides, Nonobstant toute quiétude, aux portes de l'aliénation. Possession sans retenue. Hurler à l'infini, se nourrir de scories. Ne plus croire, ne plus voir. S'arracher la gorge. Aux portes de l'aliénation.
9.
Errance 05:09

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released January 1, 2009

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Whispering Tears Paris, France

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