1. |
Froide Désillusion
05:03
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Attaché à une absurde espérance,
A un rêve qu'un instant j'ai cru réalité,
Rêve m'enlaçant d'une sinistre étreinte.
Une éphémère vision idyllique m'apparu,
Irrévérencieuse, jouant mes sentiments.
La scène est finie, le rideau tombe brusquement.
Cet infâme bonheur détruit,
Il ne reste que la douleur de la vie.
Froide désillusion,
Gagne-moi, détruis-moi, prends mon corps.
Plus d'envies, plus de rêves, plus d'espoirs,
Je maudis cette vie.
Résurrection de la frustration.
Ta narcissique errance me touche,
Lancinante attente jamais satisfaite,
Il ne me reste que mes illusions,
Unies avec moi dans un sombre désir.
Elévation de l'esprit à travers l'obscurité,
Ce pourquoi ma conscience est.
Ta mort me donne la vie,
Voilà ma renaissance.
Plongé dans le coeur du désespoir,
Condamné à marcher à travers la vie.
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2. |
Esprit Souillé
04:29
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J'ai tant voulu croire,
Croire en la beauté,
Apprécier, vivre,
Connaître l'extase, le plaisir.
Mis à nu
Je t'ai prêté mon flanc,
Découvert mon âme écorchée,
Donné ma vie.
Tu m'as violé.
Je ne suis plus rien.
Je ne veux plus rien.
Esprit souillé.
Espoir condamné.
Ce bonheur n'est qu'illusion.
Seule la douleur se révèle bien réelle,
Toujours debout, toujours là,
A guetter chaque brèche,
Prenant possession du peu de raison
Qu'il me reste.
Je me suis crevé les yeux
Pour ne plus souffrir
De te voir
A travers mes pleurs.
J'étais à tes genoux
Et tu m'as exécuté.
Je n'ai pas su comprendre,
Je n'ai pas su réagir.
Plus de temps pour les regrets,
L'éternité m'attend.
Mes cris restent sans échos,
Mes pleurs sans réconfort.
Je me sens tellement souillé.
Seul face à ma peine,
A mes sanglots.
Tellement de douleur en moi,
Mêlée à la haine
Qui n'a jamais été aussi grande.
Le sacrifice de l'âme
Sera la délivrance,
Ma vie n'étant plus.
La folie sera mon exutoire,
J'entaillerai mon corps,
Représentation infâme de mon être.
Je veux souffrir par ce corps
Afin d'oublier ma peine,
Donner un exutoire à ma haine.
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3. |
Délivrance
04:31
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Souffrance amère et fidèle,
Accompagne-moi à travers les âges,
Bannie les joies éphémères,
Souffle sur les cendres de l'espoir obsolète.
Guide-moi à travers les ruines du passé,
Aide-moi à trouver celle à qui j'aspire,
Montre-moi son antre.
Qu'elle m'accueille à bras ouverts,
La mort qui me délivrera,
Que son étreinte soit éternelle.
Sombrer dans un oubli sans pareille.
Disparaître pour toujours de cette existence futile.
Mort douce et solennelle qui comblera mes funestes désirs.
Seuls désirs restant en moi,
Lui appartenir à jamais.
Veines ouvertes, sang coulant à flots,
La vie me quitte lentement,
La flamme s'éteint,
Ce feu qui me dévorait
Depuis tant d'années.
Je laisse couler ma vie.
Dans la souffrance m'apparaît enfin la jouissance,
Celle de quitter cette humanité abjecte.
Une larme m'échappe
Telle un futile signe pour me rattacher à la vie.
Je regarde une dernière fois derrière moi,
Indifférence sur tous les visages.
Au seuil du silence éternel,
L'esquisse d'un sourire apparaît enfin...
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4. |
Une Nouvelle Existence
06:11
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